Phil May : 31 jours, 31 chansons, épisode 17

Voici le dix-septième épisode de la série 31 Days of May de Mike Stax, qui parle de Havana Bound.

31 DAYS OF MAY : Jour 17. Je pense que quelque chose de plus léger s’impose aujourd’hui, quelque chose qui témoigne du sens de l’humour aiguisé de Phil. Havana Bound vient de l’album Freeway Madness, produit par Wally Waller (sous le pseudonyme d’Asa Jones) et sorti chez Warner Bros à la fin 1972.

Les détournements d’avion faisaient la une des journaux dans les années soixante-dix, ce qui a fourni à Phil le scénario de Havana Bound, une petite histoire humoristique sur un voyage imprévu à Cuba. Phil donne l’impression de beaucoup s’amuser à la chanter, dans un registre plus aigu qu’à l’ordinaire, et de profiter des jeux de mots et autres double sens.

“I was encased in an aircraft
Feeling so sick I couldn’t say
When the cat next to me said,
‘Let’s take it down to Cuba way.’
Well, his manner wasn’t nice
But his hand grenades looked very mean
And the Luger down his trousers
Well, that was twice as obscene.”

On dirait que le détournement d’avion a pris un tour sexuel. Les choses sérieuses commencent après l’atterrissage à Cuba.

“Dr Fidel wasn’t home
So they showed us where the sugar was grown.
Ah, sweet stuff!”

Et le refrain :

“Havana bound

Hijacked by some joker
Took me down to Cuba
Where the grass was green.”

En concert, Phil annonçait toujours le solo de guitare en s’écriant : « Roulez-en une si vous en avez ! »

À la guitare, Pete Tolson a l’occasion de se distinguer sur ce morceau de rock, tout comme le bassiste Stuart Brooks. Havana Bound a persisté dans les setlists du groupe au fil des années, ce qui suggère que Phil l’aimait beaucoup. « Le Luger dans son pantalon était deux fois plus obscène » restera comme l’une de ses meilleures vannes.

Facebook, 6 juin 2020

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