Reverse Logic est le deuxième album solo de Jack Green, sorti en 1981.
Dix nouvelles chansons de power pop, dans la continuité de Humanesque. Peter Tolson est toujours là pour donner un coup de main à la guitare, et il cosigne même une chanson cette fois-ci : Sign of the Times.
Deux clips ont été tournés pour les chansons One by One et When I Was Young.
Le Club des monstres(The Monster Club en VO) est un film d’horreur britannique sorti en avril 1981 sur les écrans de son pays d’origine.
S’il nous intéresse ici, c’est surtout pour le caméo des Pretty Things, qui contribuent également à la bande originale avec une chanson inédite par ailleurs, mais c’est loin d’être la seule caractéristique notable de ce film. Qu’on en juge avec un coup d’œil rapide à sa distribution : Vincent Price ! Donald Pleasance ! John Carradine ! Et derrière la caméra, Roy Ward Baker, le réalisateur d’Atlantique, latitude 41° (1958) et de plusieurs films de la Hammer. Pas mal de beau monde, donc.
Le film
Le seul problème, c’est qu’on est en 1981 et que le film semble obstinément refuser de l’admettre. En fait, le Club des monstres est l’un des derniers avatars du film d’horreur à l’ancienne, ceux dans lesquels les monstres sont de bons vieux vampires, loups-garous et autres goules ; un genre pas mal ringardisé avec l’apparition des slashers vers le milieu des années 70. De fait, le producteur du film, Milton Subotsky, était à la tête d’Amicus Productions, le principal concurrent de la légendaire Hammer sur le créneau des films à bestioles, et le Club des monstres reprend la structure « film à sketches » typique d’Amicus.
Le fil rouge du Club des monstres est constitué par le Club éponyme, dans lequel se réunissent à l’insu de l’humanité des créatures toutes plus fantastiques les unes que les autres. Tandis que des groupes de musique se succèdent sur la scène, le vampire Eramus raconte à un écrivain en mal d’inspiration trois histoires de monstres. La première concerne le Shadmock, un monstre en mal d’amour dont le sifflement est mortel. La seconde s’intéresse à un vampire qui s’efforce de mener une vie normale à l’insu de sa femme et de son fils, tout en échappant aux tueurs envoyés à ses trousses. La dernière se penche sur les déboires d’un réalisateur ayant eu la mauvaise idée de partir en repérages dans un village rempli de goules…
L’opinion qu’on peut se faire du Club des monstres dépend pour beaucoup de l’indulgence dont on est prêt à faire preuve à son égard, et à l’égard des vieux films de monstres en général. Pour les aficionados, ce sera un plaisir de voir des acteurs de renom jouer aux créatures de la nuit en cabotinant un brin, dans un club rempli de figurants aux maquillages tous plus foireux les uns que les autres. Mais si vous ne voulez ou ne pouvez pas ranger votre esprit critique au placard l’espace d’une heure trente, vous risquez de vous barber ferme… comme le public à l’époque, d’ailleurs : le Club des monstres a été un gros bide, le dernier râle d’agonie du cinéma d’horreur britannique des années 70. Il a tout de même suffisamment séduit pour qu’on finisse par lui coller l’étiquette « culte » qui veut un peu dire tout et son contraire : il plafonne à 5,9/10 sur IMDb, mais pas mal de critiques en gardent visiblement un souvenir ému.
La musique
Mais quid des Pretty Things là-dedans ? Sans surprise, ils font partie des groupes qui se produisent sur la scène du Club des monstres. Ce sont les derniers à monter sur scène, et ils interprètent ce que le personnage de Vincent Price appelle « notre chanson » : un titre aux accents reggae intitulé fort à propos The Monster Club, dont les paroles reflètent bien le second degré qui imprègne le reste du film. Malheureusement, la caméra préfère s’attarder sur les monstres aux costumes un peu idiots qui constituent le public que sur les Pretty Things, mais cela reste une occasion rare (unique ?) de voir la formation de l’époque Cross Talk sur scène, avec de brefs plans sur le duo de guitaristes Peter Tolson (en capuche noire) / Dick Taylor (en lunettes noires), Jon Povey derrière ses claviers et Skip Alan derrière les fûts. Les plus visibles sont évidemment Phil May en chemise et Wally Waller dans un magnifique (hum) costard rose fluo.
La bande originale du Club des monstres est sortie en 33 tours chez Chips Records (CHILP2) la même année que le film. C’est devenu un disque de collection, qui s’arrache pour de belles sommes sur eBay. L’édition Blu-Ray du film, qui inclut les chansons de la BO sur une piste séparée, constitue sans doute un investissement plus raisonnable. Pour ceux que seuls les Pretty Things intéressent, The Monster Club est également disponible dans le coffret Bouquets from a Cloudy Sky.
Face 1
The Viewers – Monsters Rule O.K.
B. A. Robertson – Sucker for Your Love
Night – The Stripper
U.B.40 – 25%
Expressos – Valentino’s Had Enough
The Pretty Things – The Monster Club
Face 2
John Williams & The Douglas Gamley Orchestra – Pavane (Fauré)
John Georgiadis – Transylvanian Terrors
The John Georgiadis Ensemble – Vienna Blood (Strauss)
I Don’t Feel Well est un album du Charlie Flake Band sorti en 1981.
Sous ce drôle de nom se cache nul autre que Wally Waller, pour un nouveau disque de library music chez DeWolfe. Comme d’habitude, la première face présente les versions vocales et la deuxième, les versions instrumentales des chansons.
Contrairement aux autres albums parus chez DeWolfe, I Don’t Feel Well n’est pas disponible à l’écoute sur leur site. Dommage ! Pour l’instant, la seule chanson de l’album trouvable en ligne est I Want to Play for Free, utilisée par la série australienne Prisoner.
Samedi 11 avril. Concert au Marquee Club de Londres (Angleterre).
Dimanche 19 avril. Concert au Polideportivo de Anoeta, à Saint-Sébastien (Espagne), avec Volver.
Mai
Samedi 16 mai. Concert au Marquee Club de Londres (Angleterre).
Juillet
Mercredi 29 juillet. Le prince Charles épouse Diana Spencer à la cathédrale Saint-Paul de Londres. Dans la liste des invités s’est glissé un Pretty Thing : Phil May, par l’entremise de sa femme Electra.