Voici le quatrième épisode de la série 31 Days of May de Mike Stax, qui parle de Dark Days.
31 DAYS OF MAY : Jour 4. À l’automne 2014, l’avenir des Pretty Things semblait compromis. Phil May était hospitalisé à Londres et on lui avait diagnostiqué un BCPO et un emphysème. Les docteurs l’avaient prévenu : s’il ne changeait pas radicalement de mode de vie, il ne lui restait que quelques mois à vivre.
Et pourtant, l’année suivante, Phil était plus vaillant que jamais. Il avait repris les routes avec les Pretty Things, et cet été-là, le groupe publiait un superbe nouvel album, The Sweet Pretty Things (are in bed now, of course…). Cette guérison miraculeuse était en grande partie due au soutien des autres membres du groupe, de ses amis, de sa famille et des fans. J’ai organisé une campagne de lettres et Phil a reçu des douzaines de lettres d’encouragement de la part de ses fans, qui ne mâchaient pas tous leurs mots. Cette année-là, quand j’ai vu Phil à Londres, il m’a raconté à quel point ces lettres l’avaient ému, qu’il les avait relues encore et encore et qu’elles lui avaient apporté un grand réconfort. Il en citait une de tête : « T’as pas intérêt à clamser, enfoiré, on a besoin de toi ici. »
Dark Days est l’un des sommets de l’album dont je parlais. Écrite par Phil avec le guitariste Frank Holland, c’est une chanson monolithique et menaçante, soutenue par un riff épais à la Led Zeppelin. Les paroles de Phil sont puissantes. Après avoir regardé la mort dans les yeux, il a conscience de la fragilité de la vie et il a l’impression que le monde s’effondre autour de lui.
“Tears flow and they inundate me
Facebook, 23 mai 2020
When sun dies there’ll be nothing to see
As life fades
You’re almost believing
In these dark days
I feel like it’s all going down.”