Oups, j’ai laissé passé quelques jours. Voici le vingt-deuxième épisode de la série 31 Days of May de Mike Stax, qui parle de Walking Through My Dreams.
31 DAYS OF MAY : Jour 22.
“When I’m unhappy and in my eyes things are bad
I just have to close them, oh, and suddenly I’m glad.”Le deuxième single des Pretty Things pour EMI / Columbia, sorti en février 1968, est la superbe Talkin’ About the Good Times. Néanmoins, à mes yeux, sa grandeur psychédélique est surpassée par la chanson qu’ils ont choisi pour lui servir de face B. Walking Through My Dreams propose une mélodie pop entêtante avec des lignes de guitare mémorables et un arrière-plan fluide avec sa basse enlevée, sa batterie qui ricoche, son piano rythmé et ses sublimes harmonies vocales. Le break de guitare fuzz de Dick Taylor, avant-gardiste et retentissant, est à tomber par terre, et la voix de Phil charrie des accents troublés et vulnérables qui correspondent parfaitement aux paroles.
“Who’ll lift my sleepy head in case the vision goes?
Here in purple velvet now where time and motion slows.”C’est une chanson qui vous transporte, qui vous soulève et envoie votre esprit voltiger dans les cieux. Juste au moment où le rêve semble sur le point de s’achever, la chanson vous soulève à nouveau, encore plus haut qu’avant. En l’écoutant, ce matin, j’avais les larmes aux yeux et le cœur gonflé d’amour. Phil a certes quitté ce monde de pierre froid, mais il pourra toujours venir arpenter nos rêves.
Facebook, 11 juin 2020