Jack Green est né le 12 mars 1951 à Glasgow. Fan des Beatles et des Rolling Stones, il apprend la guitare acoustique à l’âge de 16 ans et commence à écrire des chansons avec un ami de lycée, Larry Collins. L’une de ces chansons, Blue Horizon, devient un petit hit pour le groupe néerlandais The Cats, puis pour le groupe allemand The Lords en 1969-1970.
Ses goûts le portent aussi vers les comédies musicales, et c’est donc sans surprise qu’on le retrouve dans la troupe de Hair vers la même période : il joue le rôle de Woof dans la mise en scène donnée dans le West End de Londres. Il fonde ensuite Sunshine avec Gordon Edwards, un groupe qui n’a le temps de sortir qu’un album avant de disparaître. Tandis qu’Edwards rejoint les Pretty Things, Green est quant à lui engagé par T. Rex comme deuxième guitariste pour une tournée américaine et un album, Zinc Alloy and the Hidden Riders of Tomorrow.
Green retrouve Edwards au sein des Pretty Things en août 1973, en plein enregistrement de l’album Silk Torpedo. Il est censé remplacer le bassiste Stuart Brooks, mais sur ce disque, son rôle se limite aux chœurs, les lignes de basse ayant été enregistrées par Peter Tolson avant son arrivée. Il est plus présent sur Savage Eye, notamment sur la chanson Sad Eye qui est quasiment une performance solo de sa part.
Après le départ de Phil May en 1976, Green, Edwards, Tolson et Skip Alan poursuivent brièvement sous le nom de Metropolis avant de se séparer. Le premier passe trois semaines dans les rangs de Rainbow, le groupe de Ritchie Blackmore, durant l’hiver 1978. L’expérience ne dure pas, mais Blackmore lui rend la politesse en posant sa guitare sur I Call, No Answer, l’une des chansons du premier album solo de Jack Green, Humanesque (1980).
Green n’a pas de réel désir de carrière solo : c’est son manager qui le pousse dans cette direction. Il ne devient jamais une rock star planétaire, mais ses chansons rencontrent un succès aussi inattendu qu’important dans l’Alberta, suffisamment pour que Humanesque y devienne disque d’or en 1983. Il a entre-temps publié deux autres albums, mais victime d’une inflammation pulmonaire, il s’installe à Ibiza pour raisons de santé et laisse son contrat avec RCA expirer. De retour en Angleterre au milieu des années 1990, il participe à une réunion d’anciens membres de T. Rex sous l’égide de Mickey Finn entre 1997 et 1999. Il vit aujourd’hui sur l’île de Wight, où il dirige une petite boîte de production audiovisuelle.
Discographie
- Sunshine, Sunshine (1972)
- T. Rex, Zinc Alloy and the Hidden Riders of Tomorrow (1974)
- T. Rex, Light of Love (1974)
- The Pretty Things, Silk Torpedo (1974)
- The Pretty Things, Savage Eye (1975)
- Jack Green, Humanesque (1980)
- Jack Green, Reverse Logic (1981)
- Jack Green, Mystique (1983)
- Roger Daltrey, Parting Should Be Painless (1984)
- Jack Green, Latest Game (1986)
- Jim Capaldi, Poor Boy Blue (2004)
- Jack Green, The Party at the End of the World (2020)