Children / My Time (1967)
Children / My Time est le neuvième 45 tours des Pretty Things, sorti en avril 1967.
Children / My Time est le neuvième 45 tours des Pretty Things, sorti en avril 1967.
Electric Banana est le premier album enregistré par les Pretty Things pour DeWolfe Music. Il est sorti en 1967.
DeWolfe est une compagnie de production britannique spécialisée dans ce qu’on appelle en anglais la library music, c’est-à-dire une musique libre de droits dans laquelle il est possible de piocher à loisir, moyennant bien sûr le paiement d’une licence. C’est dans ce genre de catalogue que se fournissent les productions télévisuelles et cinématographiques qui n’ont pas les moyens ou le désir de faire réaliser leur propre bande originale.
Pour les Pretty Things, travailler pour DeWolfe, c’est l’assurance d’être payés, et tant pis si la reconnaissance n’est pas au rendez-vous : ce n’est pas elle qui paie les factures ! À la fin des années 1960, cela constitue leur principale source de revenus avec les concerts. La formule est toujours la même : cinq ou six chansons par disque, en version chantée sur la face 1 et instrumentale sur la face 2.
Attention : Free Love et Cause I’m a Man n’ont pas été enregistrées par les Pretty Things, mais par des musiciens inconnus : c’est assez facile de le deviner en entendant le chant. Ces deux compositions sont signées « Peter Reno », le pseudonyme d’un duo d’écriture composé de Cliff Twemlow et Peter Taylor (à ne pas confondre avec Dick, bien entendu !). Cause I’m a Man figure étonnamment dans la version originale (américaine) du film de George Romero Dawn of the Dead. Deux autres chansons de Peter Reno figurent sur More Electric Banana, le deuxième album des Pretties pour DeWolfe, mais cette fois-ci, ce sont bien eux qui les interprètent.
Il est possible d’écouter cet album en ligne sur le site de DeWolfe : Electric Banana.
Emotions est le troisième album studio des Pretty Things, sorti en avril 1967 chez Fontana Records.
En perte de vitesse commerciale, le groupe n’est pas en position de force vis-à-vis de sa maison de disques et doit accepter de voir ses chansons couvertes d’arrangements orchestraux plus ou moins heureux. Ce n’est pas ça qui inversera les courbes de ventes, et les Pretties auront tôt fait de renier ce vilain petit canard et d’accueillir avec soulagement la fin de leur contrat avec Fontana.
Un disque mal-aimé par ses propres créateurs, donc, mais sa réputation le fait bien plus mauvais qu’il ne l’est réellement. Les premières compositions du duo May-Waller valent le coup d’oreille, en particulier le fragile bijou qu’est The Sun.