Pour le plaisir des yeux, une galerie des photos prises lors du concert du 24 février au Mans est également disponible. Merci à leur auteur, Julien Thomas, d’avoir permis leur publication sur Defecting Grey ! N’hésitez pas à suivre son exemple si vous avez vous aussi des clichés sous la main 🙂
C’est la rentrée, et le moins que l’on puisse dire, c’est que les Pretty Things ne chôment pas !
Il y a d’abord eu la sortie de Rock St. Trop, une nouvelle édition des chansons enregistrées en 1969 avec Philippe Debarge, remasterisées sous la houlette de Wally Waller. Le son est vraiment amélioré par rapport à l’album de 2009, c’est un vrai plaisir de redécouvrir ces pépites psychédéliques ainsi nettoyées ! Vivement recommandé, en vinyle ou en CD (avec deux titres bonus) selon vos goûts personnels.
Du côté des Pretties à proprement parler, une nouvelle compilation est annoncée pour octobre. Greatest Hits, car c’est son titre, comprend 24 titres de la période 1964-1971 et une reprise inédite de Mr. Tambourine Man. Elle sera disponible en vinyle et en CD. L’édition deluxe 2 CD inclura également la première édition du Live at the 100 Club dans ce format.
Les premières dates de concerts pour l’année prochaine ont également été publiées sur le site officiel du groupe, et donc également sur la page 2018 de Defecting Grey . En espérant de nouveaux passages en France !
Les Pretty Things étaient donc au Petit Bain le jeudi 6 juillet 2017. Pour fêter ses 5 ans d’existence, la salle parisienne, barge ancrée sur les berges de Seine, organisait une soirée « Hippie Birthday » dont les Pretties étaient la tête d’affiche. Ils connaissaient déjà les lieux pour y être passés en décembre 2015.
Deux groupes se sont succédé sur la scène avant les Pretties. Le premier, le Moonshine Morricone Pop Ensemble, existe autour d’un concept intriguant : jouer des morceaux des bandes originales de films d’Ennio Morricone avec un combo de groupe de rock, guitare-basse-claviers-batterie. Leurs versions très planantes ont formé une excellente introduction à la soirée. Un combo rock plus classique les a suivis, les Flare Voyants. Avec des membres venus des quatre coins du globe, ils ont offert une performance solide, portés par leur chanteur particulièrement fougueux. Les deux benjamins des Pretty Things, Jack Greenwood et George Woosey, étaient dans la salle pour les écouter.
Les Pretty Things sont montés sur scène vers 21 heures 45. J’ai dû partir avant la fin pour attraper un train (mon 33 tours de Cross Talk est donc resté vierge de toute dédicace, hélas !), au beau milieu de l’interlude blues acoustique qui constitue toujours l’un des meilleurs moments de leurs concerts (Dick Taylor à la slide, c’est un régal). Guère de surprises dans la setlist, qui était très similaire à celle de leur concert d’il y a deux ans : quelques chansons du dernier album, quelques chansons de S. F. Sorrow et pas mal de standards du rhythm ‘n’ blues. Le seul truc qu’ils ne nous avaient pas fait la dernière fois, c’était les dix minutes de coupure de courant en plein milieu du set ! Encore la malédiction des Pretties à l’œuvre…
Le groupe était plutôt en forme malgré la chaleur, et visiblement content de voir le public parisien répondre à l’appel. Dans l’ensemble, je regrette toujours qu’ils tournent sans claviériste : même s’ils réussissent bien à adapter certaines chansons à cette contrainte (la petite pépite psychédélique Alexander est devenue un mastodonte hard rock qui dépote bien), je trouve que leur son manque de couleur.
J’espère qu’ils repasseront bientôt à Paris… mais plutôt en week-end, que je puisse rester jusqu’au bout !
Quelques photos libres de droits des membres du groupe ont aussi fait leur apparition sur certaines pages, ainsi que de nouvelles dates de concert à l’automne prochain. Je me suis également (enfin) occupé de la traduction des sondages (à droite).
une présentation du petit film promotionnel de 1966 The Pretty Things ;
une ébauche de filmographie du groupe, avec les films où ils sont apparus et ceux qui utilisent leur musique.
Bonne lecture !
Cette mise à jour est un peu en retard, mais c’est l’occasion de souhaiter un bon anniversaire à Wally Waller, qui fête ses soixante-treize ans aujourd’hui. Happy birthday, Wally!
et enfin, comme promis, d’une histoire du groupe ! Les quatre premiers chapitres sont en ligne, ils couvrent la période 1963-1976. Le reste suivra très bientôt !