Voici le quatorzième épisode de la série 31 Days of May de Mike Stax, qui parle de The Beat Goes On.
31 DAYS OF MAY : Jour 14. The Beat Goes On ouvre en fanfare l’excellent Balboa Island, sorti en 2007. Cet album a été produit par Mark St. John dans son studio Cote Basque. Les chansons ont été enregistrées rapidement, dans les conditions du direct pour la plupart, avec un équipement analogique : micros d’époque, amplis d’époque (Dick adore les Selmer), guitares et batterie à l’avenant. Sur cette chanson, Mark donne le tempo sur sa batterie Trixon Telstar du milieu des années 60, un objet auquel il tient comme à la prunelle de ses yeux et qui lui a servi sur tout l’album.
“Way back in 1964
We came a-crashin’ through the door
I had the drugs, the girls, the boys
They couldn’t hear above the noise.”Écrite par Phil, Mark et Frank Holland, The Beat Goes On parle de longévité et d’engagement. Elle rappelle qu’il n’y a jamais rien de nouveau sous le soleil.
“The Dartford Delta lit the fuse
The world turns, the flame it dies
But it’s alright
You know it’s true
The beat goes on
Inside me and you.”La gloire est éphémère, mais la passion authentique du rock ‘n’ roll ne meurt jamais. Une trompette de mariachi dément déboule dans la chanson alors qu’elle se précipite vers sa fin, une intervention aussi inattendue qu’inspirée.
Sonny Bono l’a peut-être dit le premier, mais c’est Phil May qui l’a dit le mieux : “the beat goes on… again and again”.
Facebook, 3 juin 2020