Compte-rendu : les Pretty Things au Petit Bain

Les Pretty Things étaient donc au Petit Bain le jeudi 6 juillet 2017. Pour fêter ses 5 ans d’existence, la salle parisienne, barge ancrée sur les berges de Seine, organisait une soirée « Hippie Birthday » dont les Pretties étaient la tête d’affiche. Ils connaissaient déjà les lieux pour y être passés en décembre 2015.

Deux groupes se sont succédé sur la scène avant les Pretties. Le premier, le Moonshine Morricone Pop Ensemble, existe autour d’un concept intriguant : jouer des morceaux des bandes originales de films d’Ennio Morricone avec un combo de groupe de rock, guitare-basse-claviers-batterie. Leurs versions très planantes ont formé une excellente introduction à la soirée. Un combo rock plus classique les a suivis, les Flare Voyants. Avec des membres venus des quatre coins du globe, ils ont offert une performance solide, portés par leur chanteur particulièrement fougueux. Les deux benjamins des Pretty Things, Jack Greenwood et George Woosey, étaient dans la salle pour les écouter.

Les Pretty Things sont montés sur scène vers 21 heures 45. J’ai dû partir avant la fin pour attraper un train (mon 33 tours de Cross Talk est donc resté vierge de toute dédicace, hélas !), au beau milieu de l’interlude blues acoustique qui constitue toujours l’un des meilleurs moments de leurs concerts (Dick Taylor à la slide, c’est un régal). Guère de surprises dans la setlist, qui était très similaire à celle de leur concert d’il y a deux ans : quelques chansons du dernier album, quelques chansons de S. F. Sorrow et pas mal de standards du rhythm ‘n’ blues. Le seul truc qu’ils ne nous avaient pas fait la dernière fois, c’était les dix minutes de coupure de courant en plein milieu du set ! Encore la malédiction des Pretties à l’œuvre…

Le groupe était plutôt en forme malgré la chaleur, et visiblement content de voir le public parisien répondre à l’appel. Dans l’ensemble, je regrette toujours qu’ils tournent sans claviériste : même s’ils réussissent bien à adapter certaines chansons à cette contrainte (la petite pépite psychédélique Alexander est devenue un mastodonte hard rock qui dépote bien), je trouve que leur son manque de couleur.

J’espère qu’ils repasseront bientôt à Paris… mais plutôt en week-end, que je puisse rester jusqu’au bout !

Setlist partielle :

 

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