Mony Mony

Pochette de l'album Rage Before Beauty.
  • Auteurs : Bobby Bloom, Ritchie Cordell, Bo Gentry, Tommy James
  • Album : Rage Before Beauty (1999)
  • Durée : 4 min 42 s
  • Éditeur : Longitude Music

Cette reprise du classique de Tommy James & the Shondells de 1968 n’apporte pas grand-chose de neuf au pot commun, sinon le plaisir d’écouter un duo de légendes entre Phil May et Ronnie Spector.

Play with Fire

Pochette de l'album Rage Before Beauty.
  • Auteurs : « Nanker Phelge » (Mick Jagger et Keith Richards)
  • Album : Rage Before Beauty (1999)
  • Durée : 4 min 6 s
  • Éditeur : Westminster Music / ABKCO Music

Une drôle de reprise jazzy d’une chanson des éternels points de comparaison.

Eve of Destruction

Pochette de l'album Rage Before Beauty.

Cette reprise de la légendaire protest song de Barry McGuire a d’abord paru en single en 1989. Le groupe se composait alors de Phil May et Dick Taylor avec Frank Holland (guitare), Steve Browning (basse) et Mark St. John (batterie). Un clip en noir et blanc a été tourné à cette occasion à Dungeness, dans le sud du Kent. Il apparaît dans le coffret Bouquets from a Cloudy Sky.

Après une réédition en single en 1996, la chanson a finalement trouvé place sur l’album Rage Before Beauty, dix ans après sa première parution.

The Ballad of Hollis Brown

Pochette de l'album Balboa Island.
  • Auteurs : Bob Dylan
  • Album : Balboa Island (2007)
  • Durée : 6 min 29 s
  • Éditeur : Special Rider Music

L’une des chansons les plus sombres de Bob Dylan : le récit dépassionné de la ruine d’un fermier des Grandes Plaines, qui n’a plus d’autre échappatoire que de tuer sa famille avant de se suicider. C’est un choix de reprise approprié pour ce qui est sans doute l’album le plus sombre de la discographie des Pretty Things.

You Took Me by Surprise

Pochette de l'album The Sweet Pretty Things (Are in Bed Now, of Course...).

Une deuxième reprise d’affilée, juste après Renaissance Fair ! Celle-ci, les Pretties sont allés la chercher plus loin : c’est une face B d’un obscur 45 tours des Seeds sorti en 1972. À cette date, le quart d’heure de gloire du groupe était passé depuis plusieurs années déjà, et en fait de Seeds, il s’agit plutôt du seul Sky Saxon accompagné d’obscurs musiciens. La reprise des Pretty Things ajoute une bonne dose d’énergie à cette tranche de rock hard/psyché un peu pataud, tout en conservant le son de guitare vintage qui faisait son charme.

Renaissance Fair

Pochette de l'album The Sweet Pretty Things (Are in Bed Now, of Course...).

Avec WhyRenaissance Fair est l’autre reprise des Byrds qui faisait partie du répertoire scénique des Pretty Things à la fin des années 1960. Quelle surprise de la retrouver sur leur album de 2015 ! L’originale, qui figure sur l’excellent Younger Than Yesterday (1967), avait un son très aérien, voire onirique, avec ses harmonies vocales angéliques et le jangle virevoltant de McGuinn. Ici, les Pretty Things ne visent clairement pas la même grâce : la batterie est puissante, la voix de Phil May grasseyante. C’est un Moyen Âge bien moins romantique qu’ils évoquent ainsi.

Come See Me

Matrice du single Come See Me / £.s.d.