Parachute Reborn (2012)

Pochette de l'album Parachute Reborn.

Parachute Reborn est un album des xPT’s sorti en avril 2012.

Sous ce conglomérat barbare de consonnes se cachent quatre exPretty Things : Skip Alan, Jon Povey, Peter Tolson et Wally Waller. Ils se livrent ici à un curieux exercice : ré-enregistrer tout l’album Parachute, sans Phil May, pour célébrer le quarantième anniversaire de sa parution.

En mai 2010, les quatre musiciens se retrouvent chez Jon Povey, qui possède une villa dans les montagnes près de Málaga, en Espagne. Objectif : se familiariser à nouveau les uns avec les autres et préparer l’enregistrement. C’est dans la ville même de Málaga, dans un studio appartenant à John Wood, un ami de Povey, que l’album est mis en boîte. Quelques problèmes de label retardent sa sortie pendant plus d’une année, jusqu’à ce qu’Esoteric le publie finalement en 2012.

Sunstroke (2010)

Pochette de l'album Sunstroke.

Sunstroke est une compilation des Fenmen sortie en 2010.

Les Fenmen sont le premier groupe avec lequel Wally Waller et Jon Povey ont enregistré. Formés à Bexleyheath en 1962, ils ont connu un succès fugace en 1963 avec leur reprise de Money (That’s What I Want). Après le départ du chanteur-leader Bern Elliott début 1964, l’aventure se poursuit sans lui, avec une répartition plus démocratique des parties de chant entre les quatre membres restants du groupe. Leurs 45 tours suivants, très influencés par des groupes californiens comme les Beach Boys ou les Mamas & the Papas, passent inaperçus. Les Fenmen disparaissent début 1967, après le départ de Waller et Povey qui rejoignent les Pretty Things.

Le projet Sunstroke, porté avec l’aide de Mike Stax, enjambe plus de quarante années : on y trouve les tout premiers enregistrements réalisés par les Fenmen en 1963 aux côtés de nouvelles chansons enregistrées par Wally Waller et Jon Povey en 2009. Le duo, baptisé pour l’occasion « The Bexley Brothers » (un clin d’œil à David Bowie ?), se fait visiblement plaisir sur ces compositions gorgées d’harmonies vocales.

I Don’t Feel Well (1981)

Pochette de l'album I Don't Feel Well.

I Don’t Feel Well est un album du Charlie Flake Band sorti en 1981.

Sous ce drôle de nom se cache nul autre que Wally Waller, pour un nouveau disque de library music chez DeWolfe. Comme d’habitude, la première face présente les versions vocales et la deuxième, les versions instrumentales des chansons.

Contrairement aux autres albums parus chez DeWolfe, I Don’t Feel Well n’est pas disponible à l’écoute sur leur site. Dommage ! Pour l’instant, la seule chanson de l’album trouvable en ligne est I Want to Play for Free, utilisée par la série australienne Prisoner.

Do It (1978)

Pochette de l'album Do It.
Miaou !

Do It est un album du Wally Waller Band sorti en 1978.

Sorti la même année que The Return of the Electric Banana, c’est le premier de deux albums enregistrés par l’ex- et futur bassiste des Pretty Things en solo pour DeWolfe Music. Il est suivi trois ans plus tard par I Don’t Feel Well, publié sous le nom de Charlie Flake Band. Comme d’habitude, la première face présente les versions vocales et la deuxième, les versions instrumentales de chaque chanson.

Can’t Walk on the Water a été utilisée dans la série télévisée australienne Prisoner.

Il est possible d’écouter cet album en ligne sur le site de DeWolfe : Do It.

The Return of the Electric Banana (1978)

Pochette de l'album The Return of the Electric Banana.

The Return of the Electric Banana est le cinquième album enregistré par les Pretty Things pour DeWolfe Music. Il est sorti en 1978.

En fait de Pretty Things, l’album tout entier est crédité à Alan Waller et Electra Stuart… la jeune épouse de Phil May ! Peut-être pour des raisons de droits ? En tout cas, c’est bien lui qui chante sur ces titres enregistrés au même moment et avec la même équipe que Phil May & the Fallen Angels.

Il est possible d’écouter cet album en ligne sur le site de DeWolfe : The Return of the Electric Banana.

Hot Licks (1973)

Pochette de l'album Hot Licks.

Hot Licks est le quatrième album enregistré par les Pretty Things pour DeWolfe Music (contrairement aux trois précédents, il ne porte aucune mention du nom Electric Banana). Il est sorti en 1973.

Sans surprise, les chansons qui y figurent auraient tout aussi bien apparaître sur Freeway Madness : du rock pas mal américanisé, avec des guitares franchement Seventies et la part belle aux harmonies vocales sur les versions chantées. C’est tout de même étonnant d’entendre Jon Povey au clavecin sur Walk Away ! L’intro de la chanson, très fantomatique, semble annoncer Dream sur Silk Torpedo.

Il est possible d’écouter cet album en ligne sur le site de DeWolfe : Hot Licks.

Even More Electric Banana (1969)

Pochette de l'album Even More Electric Banana.

Even More Electric Banana est le troisième album enregistré par les Pretty Things pour DeWolfe Music. Il est sorti en 1969.

Tous les groupes ont leur grand album perdu et celui-ci pourrait assez bien occuper cette case pour les Pretty Things. Alexander et Eagle’s Son comptent parmi les meilleurs chansons qu’ils ont jamais enregistrées, toutes périodes confondues. Après Electric Banana et More Electric Banana, c’est une sorte de trilogie pop psychédélique qui s’achève ainsi en apothéose.

Plusieurs titres de l’album Even More Electric Banana figurent dans le film What’s Good for the Goose, sorti la même année. Les Pretty Things (avec Twink à la batterie) y apparaissent dans les scènes tournées dans la boîte de nuit fictive « The Screaming Apple ».

La dernière piste, l’instrumental The Dark Theme, n’est pas interprétée par les Pretty Things. Il s’agit d’une composition de Barry Womersley pour son groupe Jasmin T qui apparaît dans la bande originale du film d’horreur britannique La Maison de l’épouvante (The Haunted House of Horror), sorti en salles en juillet 1969.

Il est possible d’écouter cet album en ligne sur le site de DeWolfe : Even More Electric Banana.

More Electric Banana (1968)

Pochette de l'album More Electric Banana.

More Electric Banana est le deuxième album enregistré par les Pretty Things pour DeWolfe Music. Il est sorti en 1968.

Comme son titre l’indique, il fait suite à Electric Banana, sorti l’année précédente chez DeWolfe. La recette est toujours la même : six chansons sur chaque face, d’abord en version chantée, puis en version instrumentale. L’une de ces chansons, I See You, n’est autre que la composition du même nom qui figure sur S. F. Sorrow, sorti à la fin de l’année sous le « vrai » nom des Pretty Things.

Deux des six chansons, Street Girl et Love, Dance and Sing, n’ont pas été écrites par les Pretties, mais par « Peter Reno », un duo d’auteurs-compositeurs formé par Peter Taylor (rien à voir avec Dick) et Cliff Twemlow. Ce n’est pas leur seule particularité : ce sont les premières dont le chant principal est assuré par Wally Waller (pour Street Girl) et Jon Povey (pour Love, Dance and Sing). En effet, Phil May n’avait aucune envie de ce coltiner ces chansons qu’il considérait comme médiocres. Ce jugement était apparemment partagé par ses camarades, et les PT n’ont pas hésité à modifier en profondeur les deux titres, au point de les rendre méconnaissables par rapport à la démo d’origine d’après Waller.

Il est possible d’écouter cet album en ligne sur le site de DeWolfe : More Electric Banana.

Electric Banana (1967)

Pochette de l'album Electric Banana.

Electric Banana est le premier album enregistré par les Pretty Things pour DeWolfe Music. Il est sorti en 1967.

DeWolfe est une compagnie de production britannique spécialisée dans ce qu’on appelle en anglais la library music, c’est-à-dire une musique libre de droits dans laquelle il est possible de piocher à loisir, moyennant bien sûr le paiement d’une licence. C’est dans ce genre de catalogue que se fournissent les productions télévisuelles et cinématographiques qui n’ont pas les moyens ou le désir de faire réaliser leur propre bande originale.

Pour les Pretty Things, travailler pour DeWolfe, c’est l’assurance d’être payés, et tant pis si la reconnaissance n’est pas au rendez-vous : ce n’est pas elle qui paie les factures ! À la fin des années 1960, cela constitue leur principale source de revenus avec les concerts. La formule est toujours la même : cinq ou six chansons par disque, en version chantée sur la face 1 et instrumentale sur la face 2.

Attention : Free Love et Cause I’m a Man n’ont pas été enregistrées par les Pretty Things, mais par des musiciens inconnus : c’est assez facile de le deviner en entendant le chant. Ces deux compositions sont signées « Peter Reno », le pseudonyme d’un duo d’écriture composé de Cliff Twemlow et Peter Taylor (à ne pas confondre avec Dick, bien entendu !). Cause I’m a Man figure étonnamment dans la version originale (américaine) du film de George Romero Dawn of the Dead. Deux autres chansons de Peter Reno figurent sur More Electric Banana, le deuxième album des Pretties pour DeWolfe, mais cette fois-ci, ce sont bien eux qui les interprètent.

Il est possible d’écouter cet album en ligne sur le site de DeWolfe : Electric Banana.