Bare as Bone, Bright as Blood : c’est aujourd’hui !

Nous sommes le 25 septembre 2020 et c’est aujourd’hui que sort Bare as Bone, Bright as Blood, le treizième (enfin, c’est contestable, ça dépend comment on compte) et dernier (ça, c’est déjà plus difficile à contester, vu les tristes nouvelles du mois de mai) album studio des Pretty Things.

Je suis sûr que vous aussi, vous avez passé les derniers mois à trépigner d’impatience, d’autant plus que les quelques extraits diffusés jusqu’ici avaient de quoi donner l’eau à la bouche !

Peut-être que vous l’avez précommandé, histoire de pouvoir l’écouter dès le jour J ? Peut-être même qu’il est déjà arrivé chez vous ? (Veinard.) À moins que votre plate-forme de streaming favorite ne le propose d’ores et déjà à l’écoute ? En tout cas, dès que vous aurez eu l’occasion d’y jeter une oreille, n’hésitez pas à laisser un commentaire ici.

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Un nouvel extrait du prochain album

Un nouvel extrait de Bare as Bone, Bright as Blood a été publié hier. Il s’agit de Bright as Blood, une composition de George Woosey, le dernier bassiste des Pretty Things. Contrairement aux deux autres extraits, Phil May et Dick Taylor n’y apparaissent pas seuls, on peut y entendre le violon de Jon Wigg et le banjo de Sam Brother.

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Bare as Bone, Bright as Blood : rendez-vous le 25 septembre

Le label Madfish vient d’annoncer que l’ultime album studio des Pretty Things, Bare as Bone, Bright as Blood, sortira le 25 septembre prochain. Il sera disponible sous deux formats, 33 tours 180 grammes (couleur rouge sang, cela va de soi) ou CD, et vous pouvez d’ores et déjà le précommander en suivant ce lien.

De mon côté, je vous propose sur Defecting Grey :

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Parachute a 50 ans !

Pochette de l'album Parachute.

Oui, c’est en juin 1970 que les Pretty Things ont sorti leur cinquième album, Parachute. Il est souvent considéré comme leur deuxième chef-d’œuvre après S. F. Sorrow et ce n’est pas moi qui dirai le contraire ! Tour à tour raffiné et crasseux, angélique et démoniaque, enthousiaste et désespéré, c’est un de ces albums-monde dans lesquels on pourrait se perdre pendant des jours.

Pourquoi ne pas fêter son demi-siècle en le réécoutant, ou en l’écoutant si ce n’est pas déjà fait ? Ce sera aussi l’occasion de célébrer le talent d’auteur du regretté Phil May, tant ce disque contient quelques-uns de ses plus beaux couplets.

As silver tears they weave and lace sad patterns upon her face, she waits for you. So low below a laser sun, through velvet fields she runs, reaching for you.

Grass
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Deux extraits du prochain album

La chaîne YouTube du label Madfish a mis en ligne hier deux chansons enregistrées récemment par les Pretty Things. Ce sont des titres purement acoustiques, où la guitare de Dick Taylor est le seul accompagnement derrière la voix unique du regretté Phil May.

La première avait déjà été publiée sur le site officiel du groupe. Il s’agit d’une reprise de The Devil Got a Hold of Me de Gillian Welch, un blues sombre et tourmenté.

La deuxième est aussi une reprise. To Build a Wall de Will Varley, jolie chanson folk, est sublimée par la voix douce et vulnérable de Phil.

Ces deux chansons seront reprises sur le dernier album du groupe, qui doit s’appeler Bare as Bone, Bright as Blood et sortir plus tard dans l’année.

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In memoriam

Un long message, apparemment écrit par Mark St. John, occupe à présent la page d’accueil du site officiel des Pretty Things. Je vous le traduis ici :

PHIL MAY – 1944 – 2020.

À 7 heures ce matin, Phil May, le chanteur des Pretty Things, est mort à l’hôpital après une opération pour remplacer son articulation de la hanche, dans le Norfolk, où il se trouvait avec sa famille.

Si vous lisez ce texte, vous savez déjà que Phil a été un chanteur et un artiste remarquable tout au long des 55 années et davantage qu’il a passées à la tête des Pretty Things, et vous avez sans doute déjà conscience aussi de son talent prodigieux comme auteur, parolier et innovateur, à l’origine de nombreuses inventions musicales.

Mais il était bien plus que cela. Pour ceux d’entre nous qui le connaissions personnellement et l’aimions, c’était un être humain remarquable, versatile, influent et irremplaçable, et le meilleur être humain et le plus honorable que j’aie jamais connu.

Il était drôle, créatif, vif, honnête, avisé, plein de talents de toutes sortes, exaspérant, direct et farouchement loyal dans une industrie de menteurs, et honnête à un degré terrible. Cette Idole n’était pas un colosse aux pieds d’argile. Ses 55 années de carrière comprennent quelques-uns des sommets du rock, de ses racines dans le R&B jusqu’à ce jour. Il n’assistera pas à la sortie de ce qui sera donc le dernier album des Pretty Things, « Bare As Bone, Bright As Blood », du blues acoustique à l’état brut qui sortira plus tard dans l’année. Quelle tristesse, il avait lutté pour le finir, mais le résultat valait bien chaque moment de travail.

Il restera sans doute dans l’histoire comme « l’homme aux plus longs cheveux de toute la Grande-Bretagne », un titre pour lequel il s’est littéralement battu. Mais ce n’était que le sommet de son iceberg. Son art, son œuvre et ses interprétations le décrivent bien mieux que n’importe quelle manchette de journal, comme saura la confirmer quiconque a écouté « S. F. Sorrow » ou a eu la chance de voir un Phil en concert devant des salles combles dans le monde entier à plus de 70 ans avec la dernière et brillante formation électrique des Pretty Things.

C’était quelqu’un d’unique, un homme toujours créatif et exigeant, qui n’a jamais abandonné sa liberté d’être ce qu’il voulait être, que ce soit pour l’argent ou même la gloire. Avec son partenaire de longue date Dick Taylor, il a toujours dansé au son d’un batteur différent, un batteur avec un rythme hypnotique.

Espérons donc que vous vous souviendrez de lui comme du grand artiste qu’il a toujours été, unique, original et innovateur, et pas comme d’une bête pop star qui n’avait rien à dire et trop de temps pour le dire. Phil était différent. Nous nous souviendrons tous de lui avec amour, affection et tristesse, il ne s’écoulera pas une journée sans qu’il soit dans mes pensées intimes et dans mon cœur. C’était mon ami, mon artiste, mon fardeau, ma chance, mon âme sœur et mon héros. Je n’ai jamais rencontré personne d’autre comme lui et je ne rencontrerai plus jamais quelqu’un comme lui. Nous l’aimions, comme beaucoup d’entre vous… Le roi est mort. Il n’y en aura pas d’autre… Au revoir, Phil. Tu vas nous manquer tous les jours, et on pensera à toi avec tendresse et un sourire.

15 mai 2020

theprettythings.com (consulté le 16 mai 2020)

Cette page propose aussi une chanson qui provient sans doute du prochain album des Pretty Things, dont le titre devrait donc être Bare as Bone, Bright as Blood.

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Phil May, 1944-2020

Phil May en 1965

La famille de Phil May vient d’annoncer le décès du chanteur des Pretty Things aujourd’hui :

“Phil May est décédé à 7 heures 5 du matin le vendredi 15 mai à l’hôpital Queen Elizabeth de Kings Lynn, dans le Norfolk. Il avait 75 ans. Il était confiné dans le Norfolk avec sa famille et, durant la semaine, Phil était tombé de vélo et avait subi une opération en urgence de la hanche qui a donné lieu à des complications.

Uncut

Dire que je suis dévasté serait très en-deçà de la réalité. Toutes mes pensées vont à sa famille, ainsi qu’à tous ceux qui, comme moi, admirent et admireront encore longtemps l’œuvre de ce grand monsieur.

R.I.P.

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Mise à jour du 11 mai 2020

Le confinement m’offrant du temps à consacrer à Defecting Grey, je vous propose aujourd’hui une nouvelle biographie, celle de Bryan Morrison.

J’ai aussi amélioré de manière significative les pages sur les premiers singles du groupe, avec davantage de texte et des hit-parades alternatifs.

Bonne lecture ! Prenez soin de vous.

Si vous vous ennuyez, n’hésitez pas à regarder les petites vidéos que Wally Waller poste régulièrement sur Facebook. Il reprend des chansons des Pretty Things tout seul avec sa guitare dans sa cuisine, c’est mignon comme tout.

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Mise à jour du 11 avril 2020

En ces temps étranges, je vous propose une nouvelle mise à jour de Defecting Grey pour vous changer les idées. Au programme :

Bonne lecture et à très vite. Prenez soin de vous.

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Mise à jour du 27 septembre 2019

Ça faisait longtemps ! Mais non, Defecting Grey n’est pas mort, il n’était qu’assoupi. J’ai remis les mains dans le cambouis ces dernières semaines et voici le résultat :

  • un changement de thème ;
  • une refonte complète des pages Chansons et Discographie ;
  • une expansion considérable de la Chronologie avec des sources (parce que c’est bien de savoir d’où viennent les infos) ;
  • l’ajout (enfin !) du dernier chapitre de l’histoire des Pretty Things.
Pochette de l'album The Complete De Wolfe Sessions

Signalons aussi les parutions de cette année. Chez Repertoire Records, des éditions de luxe des albums Swan Song Silk Torpedo et Savage Eye sont sorties. Chacune est limitée à 1000 exemplaires et comprend l’album au format vinyle 180 grammes, un poster et un CD bonus. À 60 euros pièce, c’est clairement le marché des collectionneurs qui est visé. On appréciera ou pas.

Plus accessible, Cherry Red Records publie un coffret intitulé The Complete De Wolfe Sessions. C’est un objet que les fans attendaient depuis longtemps : l’intégrale d’Electric Banana, y compris les versions instrumentales des chansons, pour la première fois au format CD et pour la première fois avec l’autorisation explicite des membres du groupe et de DeWolfe. J’espère vivement que ce coffret donnera un coup de projecteur sur ce pan trop méconnu de la discographie des Pretties.

Pochette de l'album The Final Bow

Enfin, le 1er novembre sortira (enfin !) le concert d’adieu du 13 décembre 2018, sous le titre The Final Bow. C’est chez Madfish et c’est en deux versions : un double 33 tours et un coffret de luxe (encore une fois en édition limitée) avec CD, DVD et vinyle.

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