Honey, I Need

Pochette de l'album The Pretty Things.

À l’époque, je partageais un appartement à Highgate avec quelques amis et on a décidé d’écrire une chanson qui est devenue notre troisième single. On ouvre encore souvent nos concerts avec celle-ci. Hélas, ma guitare à douze cordes Gibson qu’on peut entendre dans l’intro a été volée dans le van de Hawkwind vers 1970.

Dick Taylor, Greatest Hits

Mama, Keep Your Big Mouth Shut

Pochette de l'album The Pretty Things.

Big City

Pochette de l'album The Pretty Things.

13 Chester Street

Pochette de l'album The Pretty Things.

Le titre de cette chanson correspond à une authentique adresse du quartier bourgeois de Belgravia, à Westminster, dans le centre de Londres (voir sur Google Maps). S’y trouve une maison plutôt luxueuse où les Pretty Things ont vécu quelques mois durant l’été 1964. Inutile de dire qu’ils n’ont en rien adapté leur style de vie anarchique à ce nouveau cadre de vie, mais contrairement à ce qu’on pourrait croire, le voisinage ne s’est apparemment pas si mal accommodé de leur présence. D’après Dick Taylor, s’ils ont fini par être expulsés, c’est à cause d’autres voisins (encore plus mal élevés qu’eux) qui auraient saccagé une résidence appartenant au riche duc de Westminster !

Judgement Day

Pochette de l'album The Pretty Things.

Bien qu’elle soit créditée à Bryan Morrison, l’imprésario des Pretty Things, Judgement Day est en réalité une reprise du bluesman américain Snooky Pryor, dont la version a vu le jour en face B du single Someone to Love Me publié par Vee-Jay Records en 1956.

Roadrunner

Pochette de l'album The Pretty Things.

You Don’t Believe Me

Pochette de l'album Get the Picture?

Cette chanson est enregistrée le 14 septembre 1965 par une combinaison de musiciens inhabituelle. En effet, John Stax s’est marié la veille et profite de sa lune de miel. Pour le remplacer, les Pretty Things font appel à Fred Gandy, le bassiste des Fairies. Son camarade Twink l’accompagne à la séance d’enregistrement par désœuvrement. Bien lui en a pris, car on aura également besoin de lui pour tenir la batterie, l’inénarrable Viv Prince s’étant suffisamment fait remarquer pour passer la nuit en cellule. Enfin, plus personne ne sait si c’est Dick Taylor ou Jimmy Page qui tient la guitare sur ce titre.